Un outil pour gérer la colère

«Je ne sais pas quoi prendre au petit-déjeuner», a déclaré un matin ma fille, comme s'il s'agissait d'une accusation. De crime. J'ai donné plusieurs suggestions de petit-déjeuner. Elle les a tous rejetés. Elle voulait quelque chose pour laquelle nous manquions d'ingrédients, et quand je lui ai fait remarquer cela, elle a crié : « IL N'Y A RIEN À MANGER ET TU N'AIDES PAS », a couru dans sa chambre et a claqué la porte. Quelle belle façon de commencer la journée. Quel est son problème !? Je me suis dit. Elle ne peut pas traiter les gens comme ça ! Pendant une seconde, j'ai eu envie de riposter (« Eh bien, vous pouvez rester dans votre chambre et ne pas prendre de petit-déjeuner si vous voulez être un connard ! »). Au lieu de cela, je suis allé dans sa chambre et lui ai demandé : « Que se passe-t-il ? Au début, elle s'est répétée, mais alors que je continuais à poser gentiment des questions, elle a dit : « Je ne sais pas ! Je suis juste stressé ! Tout est tellement stressant ! "Qu'est-ce qui te stresse?" J'ai demandé. « L'école est très stressante », dit-elle. « C'est bruyant et difficile de réfléchir. Et c'est particulièrement bruyant et stressant dans le bus. Il y a ces garçons qui insultent toujours. Ils enfreignent les règles. Ils disent des choses méchantes. Et ils sont méchants avec un jeune garçon assis à côté de nous. Je me sens mal à ce sujet. Et je ne sais pas quoi faire. Le « problème » n’est jamais le problème. Je pensais que le problème était le manque de céréales pour le petit-déjeuner, mais en réalité, le problème était le harcèlement, l'intimidation, la peur et l'impuissance. Si j'avais riposté, je n'aurais jamais trouvé le véritable problème. Je suis resté calme et j'ai continué à creuser, parce que je suis génial. Non je rigole. C'est parce que j'ai récemment fait des recherches sur la façon de gérer la colère et que j'ai découvert une qualité qui aide énormément face à votre propre colère ou à celle de quelqu'un d'autre : la curiosité. Curiosité manque de jugement, ouvre la voie à l’empathie et fait preuve d’humilité. Cela augmente votre conscience de vos propres réactions et de la manière dont elles sont perçues par les autres. Et c'est un ingrédient nécessaire à la résolution de problèmes. Les enfants ne sont pas les seuls à faire des crises de colère. Adultes peut claquer les portes, crier des insultes, éblouir, fulminer, faire des commentaires sarcastiques ou même devenir violent. Vous pouvez avoir l'impression que la colère vous envahit, que cela vienne de l'intérieur ou que vous soyez le destinataire du vitriol de quelqu'un d'autre. Il existe de nombreuses façons de gérer et de gérer la colère ; un Un outil utile est de devenir curieux. Comme Erin Donley le dit : « Commencez par la curiosité plutôt que par la honte. » « La colère cache la douleur émotionnelle », écrit Matthieu McKay. C'est un la défense contre la peur, la perte, la culpabilité, la honte, le rejet, la douleur et toute une série d’autres sentiments désagréables. C'est le « combat » dans « combat ou fuite », une réponse physiologique à une menace. Lorsque vous voyez ou ressentez de la colère, commencez à vous demander des questionscomme:

• Quelle est la menace ?
• Quelle est la peur ?
• Où est la douleur ?
• Quelles autres émotions sont présentes mais enfouies sous la colère ?
• Quelle attente n’est pas satisfaite ? Est-ce valide ?
• Quelles sont les autres interprétations possibles de cette situation ?
• De quoi ai-je besoin en ce moment ?

La colère est presque toujours une émotion dissimulée. C'est le le sommet de l'iceberg, la partie visible d’un tas montagneux d’autres sentiments. En soi, la colère n’est pas « mauvaise ». Cela peut vaincre l’anxiété, vous alerter d’un danger, motiver le changement et alimenter la lutte contre l’injustice. Pourtant, si vous voulez que la colère soit votre alliée plutôt que votre adversaire, vous devez être prêt à vous y plonger.- que ce soit le vôtre ou celui de quelqu'un d'autre - pour trouver la cause profonde. Et cela demande de la curiosité. Les vrais problèmes et problèmes se cachent sous le couvert protecteur de la colère. Après avoir entendu ce qui bouleversait vraiment ma fille, je l'ai mise à genoux. Nous avons traité un peu plus et réfléchi à certaines choses qu'elle pourrait faire. Nous avons discuté des façons dont elle pourrait s'exprimer, soutenir l'enfant dans le bus ou solliciter l'aide des autres. Elle a parlé pendant 15 minutes, assise sur mes genoux (ma jambe s'est endormie), du drame et de la politique de la disposition des sièges dans les bus et de la hiérarchie entre les classes. Quand elle eut fini, elle était une enfant différente. Nous devons encore travailler sur la gestion de ces émotions avant qu'elles ne se transforment en explosions, mais je suis heureux d'avoir dirigé avec curiosité. Avec de la curiosité, vous pouvez transformer la colère d’un pouvoir destructeur en une force bénéfique.

Changez votre communication, changez votre vie.